Tout peuple aspire à la paix, à la liberté et à la souveraineté. Mais l’histoire des hommes nous enseigne que ces valeurs qui fondamentalement sont reconnues par toutes les nations, sont continuellement mises à l’épreuve par certains peuples ou groupes d’intérêt, devenus puissants de ce fait. En effet, pour accroître leurs biens et asseoir leur domination sur le monde, certains états officiellement civilisés, mais en réalité très barbares, pénètrent les territoires d’autres peuples pour y imposer leurs cultures, leurs idées, et cela de manière la plus brutale et la plus inhumaine qu’un être bienpensant ne peut imaginer. De cette façon, ces forces que l’on peut qualifier de forces du mal, occupent illégalement les terres, et par la force, pillent sans mesure, toutes les ressources naturelles et humaines qu’elles expatrient dans leurs pays pour se nourrir et élever leur niveau de vie au détriment des peuples soumis. Dans cette dynamique, les pays africains ont été colonisés par les puissances européennes. Ainsi, notre pays, la Côte d’Ivoire, a été colonisée par la France pendant plusieurs décennies avec une brutalité sans limite. Alors ne pouvant plus supporter une telle situation, et aspirant légitimement à leur liberté et surtout à l’autodétermination, les peuples africains, en général, et ivoiriens en particulier, se sont soulevées par endroit contre l’occupant français. Mais à chaque fois, la réponse du colon s’est traduite par la répression dans le sang de ces populations. Malgré ces répressions inhumaines, la lutte pour la liberté s’est poursuivie et s’est amplifiée d’année en année, ce qui va contraindre le colonisateur à céder partiellement la gestion de la Côte d’Ivoire aux ivoiriens. Partiellement, car le colon a gardé un œil vigilant sur la gestion globale de l’Etat, en obligeant les chefs d’état à obéir à ses exigences et satisfaire tous ses besoins. Le colon a notamment mis en place des systèmes monétaires nazis, guidés par le franc CFA, et a installé des bases militaires dans les pays colonisés, sans y être invité.
Après une période de pseudo-paix, car en réalité, il s’agit d’une absence de trouble due au traumatisme installé dans la conscience du peuple, une nouvelle génération d’intellectuels va reprendre la lutte pour la liberté là où leurs prédécesseurs l’avaient laissée. Ainsi, autour des années quatre-vingts, ces jeunes loups vont s’investir dans la politique et pousser les élites corrompues et à la solde de la France, à accepter le multipartisme qui surviendra en fin de compte au début des année quatre-vingt-dix. Dès lors, en Côte d’Ivoire, Monsieur Gbagbo Laurent et ses camarades vont officialiser leur parti politique, le Front Populaire Ivoirien (FPI), créé quelques années auparavant et resté dans la clandestinité. Laurent Gbagbo va donc prendre la tête de l’opposition politique ivoirienne et mener le combat pour le bien être des ivoiriens. A cette époque, personne n’osait affronter Félix Houphouët Boigny, premier président ivoirien, sur n’importe quel terrain. Mais, avec foi et détermination, Laurent Gbagbo s’est porté candidat à la présidence de la république de Côte d’Ivoire contre Houphouët en 1990. Malgré un soutien populaire, Gbagbo sera déclaré perdant au profit d’Houphouët, résultat en contradiction avec le vote des ivoiriens. Mais en bon démocrate et respectueux des textes, M. Gbagbo a accepté sa défaite et s’est remis immédiatement au travail pour les consultations suivantes. Chemin faisant, la popularité grandissante de Gbagbo va pousser le pouvoir d’alors, avec un certain Alassane Dramane Ouattara comme premier ministre, à le persécuter constamment malgré son titre de président du FPI. Des arrestations arbitraires et brutales suivies d’incarcération prolongées seront le lot presque quotidien de Laurent Gbagbo, qui ne relâche pas le fil du combat. En 1995, le parti de Gbagbo boycotte les élections générales.
Par la suite, le président du FPI sera élu président de la république de Côte d’Ivoire en 2000. C’est dans une liesse populaire que cet événement est accueilli et célébré. Sous sa gouvernance, le président Gbagbo va essuyer plusieurs tentatives de déstabilisation telles que les coups d’état, la rébellion, les sanctions etc. Malgré cet environnement hostile, il va opérer des prouesses économiques se traduisant par un budget sécurisé, la hausse du prix d’achat du cacao aux planteurs, la hausse des salaires des fonctionnaires et cela dans un pays coupé en deux, dont une moitié est occupée et pillée par les rebelles soutenus par la France. Dans cette grisaille, la communauté internationale alignée derrière la France, va mettre la pression sur le président Gbagbo pour organiser l’élection présidentielle en 2010 en faisant d’Alassane Ouattara candidat, quand bien même la constitution ivoirienne ne le permet pas. Entre temps, les rebelles ont gardé les armes. Une deuxième raison pour ne pas organiser cette élection présidentielle. Mais, pour la paix et contre la volonté de ses propres partisans, le président fait organiser l’élection présidentielle en 2010, et bat Alassane Ouattara au second tour. Ce résultat n’est pas du goût de la France qui opère un coup de force en bombardant la résidence du président réélu, au point d’aller le capturer en faisant de nombreux morts, militaires comme civils ; pour installer Ouattara au pouvoir.Le président Gbagbo sera fait prisonnier par la France et déporté à la Haye pour un procès qui va durer près de dix ans, sans que la partie plaignante ne trouve la moindre preuve pour le condamner.il sera en fin de compte libéré de la prison et rentrera dans son pays le 17 juin 2021. Mais pour obtenir cette libération, toute la planète des panafricains s’est mobilisée sans relâche pendant des années. En tête de cette lutte se trouvent les militants du FPI d’alors, restés fidèles au président Gbagbo.
est bien parti pour l’emporter sur le plan national. Conscients de cette réalité, et étant issus de cette commune que nous connaissons très bien, nous restons convaincus qu’un travail minutieux réalisé sur le terrain donnera à coup sûr les résultats escomptés. Ceci nous motive davantage et nous pousse à soutenir notre fédération mère de Yopougon.
Tous engagés pour le rayonnement du PPA-CI à Yopougon et dans le monde !