𝗟𝗜𝗞𝗜𝗞𝗢𝗨𝗘𝗧 𝗢𝗗𝗘𝗧𝗧𝗘 𝗦𝗔𝗨𝗬𝗘𝗧 : « 𝙌𝙪𝙚 𝙡𝙚𝙨 𝙘𝙖𝙢𝙖𝙧𝙖𝙙𝙚𝙨 𝙨𝙚 𝙢𝙤𝙗𝙞𝙡𝙞𝙨𝙚𝙣𝙩 𝙥𝙤𝙪𝙧 𝙡𝙖 𝘾𝙤𝙣𝙫𝙚𝙣𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙙𝙪 𝟭𝟬 𝙢𝙖𝙞 𝟮𝟬𝟮𝟰. 𝙌𝙪'𝙞𝙡𝙨 𝙫𝙞𝙚𝙣𝙣𝙚𝙣𝙩 𝙫𝙞𝙫𝙧𝙚 𝙘𝙚𝙩𝙩𝙚 𝙜𝙧𝙖𝙣𝙙𝙚 𝙛ê𝙩𝙚 𝙚𝙩 𝙦𝙪'𝙖𝙥𝙧è𝙨, 𝙤𝙣 𝙘𝙤𝙣𝙩𝙞𝙣𝙪𝙚 𝙩𝙧𝙖𝙣𝙦𝙪𝙞𝙡𝙡𝙚𝙢𝙚𝙣𝙩 𝙣𝙤𝙩𝙧𝙚 𝙢𝙖𝙧𝙘𝙝𝙚 𝙫𝙚𝙧𝙨 𝙡𝙖 𝙥𝙧𝙞𝙨𝙚 𝙙𝙪 𝙥𝙤𝙪𝙫𝙤𝙞𝙧 𝙚𝙣 𝟮𝟬𝟮𝟱.» 𝗜𝗻𝘁𝗲𝗿𝘃𝗶𝗲𝘄 𝗱𝗲 𝗠𝗮𝗱𝗮𝗺𝗲 𝗟𝗜𝗞𝗜𝗞𝗢𝗨𝗘𝗧 𝗢𝗱𝗲𝘁𝘁𝗲 𝗦𝗮𝘂𝘆𝗲𝘁, 𝗣𝗿é𝘀𝗶𝗱𝗲𝗻𝘁𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝗔𝘀𝘀𝗶𝘀𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗖𝗼𝗻𝘃𝗲𝗻𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝘂 𝗣𝗣𝗔-𝗖𝗜. 𝗖𝗼𝗺𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗮𝘃𝗲𝘇-𝘃𝗼𝘂𝘀 𝗮𝗰𝗰𝘂𝗲𝗶𝗹𝗹𝗶 𝘃𝗼𝘁𝗿𝗲 𝗻𝗼𝗺𝗶𝗻𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗲𝗻 𝘁𝗮𝗻𝘁 𝗾𝘂𝗲 𝗽𝗿é𝘀𝗶𝗱𝗲𝗻𝘁𝗲 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗖𝗼𝗻𝘃𝗲𝗻𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝘂 𝗣𝗣𝗔-𝗖𝗜, 𝗾𝘂𝗶 𝘃𝗮 𝘀𝗼𝗹𝗲𝗻𝗻𝗲𝗹𝗹𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗱é𝘀𝗶𝗴𝗻𝗲𝗿 𝗹𝗲 𝗰𝗮𝗻𝗱𝗶𝗱𝗮𝘁 𝗱𝗲 𝗰𝗲 𝗽𝗮𝗿𝘁𝗶 𝗲𝘁 𝗲𝗻 𝗺ê𝗺𝗲 𝘁𝗲𝗺𝗽𝘀, 𝗹'𝗶𝗻𝘃𝗲𝘀𝘁𝗶𝗿? D'abord, c'est avec surprise que j'ai accueilli cette nouvelle, parce que je ne m'y attendais pas. Nous étions au Comité central quand mon nom a été avancé et puis approuvé par les camarades. C'est aussi avec joie que j'ai accueilli cette bonne nouvelle. En même temps, je n'ai pas été trop surprise, parce que le Président est pour la promotion de la femme. Quand il était Président de la République, il avait commencé à appliquer le quota de 30% de femmes dans le gouvernement. Et c'est une bataille qu'il mène au quotidien pour que les femmes soient prises en compte dans la répartition des postes et que le minimum des 30% soit respecté. C’est une bataille à laquelle il tient. Lorsque nous étions à Agboville pour la Fête de la Renaissance, il a encore évoqué cette question. Pour lui, il n'y a pas de raison qu'on sous-estime les femmes dans la société. Je lui dis donc merci de m'avoir nommée, c'est un honneur qu'il m'a fait. Nous comptons sur lui pour poursuivre ce combat des femmes. 𝗔𝘃𝗲𝘇-𝘃𝗼𝘂𝘀 𝗱𝗲𝘀 𝗮𝗽𝗽𝗿é𝗵𝗲𝗻𝘀𝗶𝗼𝗻𝘀 𝗽𝗮𝗿 𝗿𝗮𝗽𝗽𝗼𝗿𝘁 à 𝗰𝗲𝘁𝘁𝗲 𝗻𝗼𝗺𝗶𝗻𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻? Vous savez, ce n'est pas la première fois que j'organise ce genre de grande manifestation. Souvenons-nous qu'en 1997, j'ai organisé la Fête de la liberté à Korhogo. Où le Fpi essayait de s'affirmer sur la scène politique. Je me souviens qu’on nous poursuivait partout dans la ville. Et on avait détruit tôt le matin, les bâches que nous avions installées la veille. Mais, nous les avions remis et la Fête a eu lieu. Donc, ce genre de difficultés, nous avons pu y faire face. Lorsque Sangaré nous a quittés, nous avons organisé ses obsèques même si c'était un événement triste. Nous avons aussi réussi à l'inhumer dignement. Le petit constat qu'on peut faire, c'est que le Président me fait confiance. J'ai intérêt à prendre la tâche avec fermeté et faire en sorte de le satisfaire. Donc, c'est une marque de confiance qu'il me témoigne. C'est pour cela que je lui suis infiniment reconnaissante. Je n'ai pas d'appréhension et ce sera une belle fête. J'ai l'habitude de ce genre de manifestation. 𝗘𝘀𝘁-𝗰𝗲 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝘃𝗼𝘂𝘀, 𝘂𝗻 𝗱é𝗳𝗶 ? C'est à un moment important de la vie du parti. Quand on voit le contexte dans lequel ça se passe, toutes les difficultés qu'on a pour inscrire le nom du Président Laurent Gbagbo sur la liste électorale, toutes les batailles futures à venir, la candidature du Président, on n'a pas de raisons à ne pas réussir cette fête. 𝗖𝗼𝗺𝗯𝗶𝗲𝗻 𝗱𝗲 𝗽𝗲𝗿𝘀𝗼𝗻𝗻𝗲𝘀 𝗮𝘁𝘁𝗲𝗻𝗱𝗲𝘇-𝘃𝗼𝘂𝘀 𝗲𝘅𝗮𝗰𝘁𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 ? Le Comité central a fixé un format de 2000 participants. Nous sommes à la tâche actuellement pour fixer les différents quotas par région, fédération, par structure du parti et nous allons atteindre les 2000 personnes. Le Comité central a défini un format de 2000 délégués. En effet, selon l’alinéa 2 de l’article 23 des statuts du PPA-CI stipule: «Le Comité central détermine le format de la Convention. Et fixe le nombre de délégués». 𝗖𝗼𝗺𝗺𝗲𝗻𝘁 𝘃𝗮 𝘀𝗲 𝗳𝗮𝗶𝗿𝗲 𝗹𝗮 𝘀é𝗹𝗲𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻 ? Tous les membres statutaires de la Convention. Les membres de cette instance sont bien identifiés à l’alinéa 1 de l’article 23. A savoir : le Comité central, le Comité de contrôle, le Conseil politique permanent, une délégation de l’institution de formation, une délégation de l’organe chargé des élections, une délégation de l’organe chargé de la communication, une délégation de l’organe chargé des finances, une délégation de l’organe chargé du protocole, une délégation de l’organe chargé de la sécurité, une délégation de l’organe chargé de la logistique, une délégation de l’organe chargé de la discipline, une délégation de l’organe chargé de l’Inspection générale du parti, les Secrétaires généraux des fédérations et leurs adjoints, le bureau national de chaque structure spécialisée, une délégation de chaque structure d’activité. 𝗖𝗼𝗺𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗰𝗲𝗹𝗮 𝘃𝗮-𝘁-𝗶𝗹 𝘀𝗲 𝗽𝗮𝘀𝘀𝗲𝗿 𝗰𝗼𝗻𝗰𝗿è𝘁𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗹𝗲 𝟭𝟬 𝗺𝗮𝗶 𝟮𝟬𝟮𝟰? Le 10 mai, les assises auront lieu en deux temps. La matinée sera consacrée à la décision du Comité central. Parce que le Comité central convoque la Convention selon nos textes. Toutes ces personnes statutairement qui composent la Convention, seront dans la salle pour travailler. L'après-midi sera consacrée à la l’investiture de notre candidat. 𝗖𝗼𝗺𝗺𝗲𝗻𝘁 𝘃𝗼𝗻𝘁 𝘀𝗲 𝗱é𝗿𝗼𝘂𝗹𝗲𝗿 𝗹𝗲𝘀 𝘁𝗿𝗮𝘃𝗮𝘂𝘅 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗺𝗮𝘁𝗶𝗻é𝗲? Il y aura un bureau de séance qui va donner la parole à toutes les structures du parti, pour se prononcer sur cette désignation du candidat. Comme le Comité central a déjà désigné et que ses mêmes membres se retrouvent encore à la Convention, ils vont donc confirmer ce qui a été décidé au Comité central. A la Convention, on élargit le champ, parce qu'on a les Secrétaires généraux de Fédérations qui viennent. En plus des différentes Ligues. On vient donner l'information à la base pour dire que le Comité central a décidé et elle ne fait qu'entériner. Il y aura aussi des motions lues par les différentes structures du parti et c'est à l'issue de ces motions qu'on prendra une résolution. Les textes ne parlent pas de vote. 𝗣𝗼𝘂𝗿𝗾𝘂𝗼𝗶 𝗹𝗮 𝗰é𝗿é𝗺𝗼𝗻𝗶𝗲 𝗮𝘂𝗿𝗮-𝘁-𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗹𝗶𝗲𝘂 𝗲𝗻 𝗱𝗲𝘂𝘅 𝗺𝗼𝗺𝗲𝗻𝘁𝘀? Habituellement au Fpi d'avant, dans lequel nous étions, normalement dans nos pratiques, nous faisions l'investiture à l'approche des élections. Mais cette fois-ci, nous faisons les deux au même moment. Quand on finit les assises, on fait en même temps l'investiture pour marquer notre détermination à aller à l'élection présidentielle. Pour nous, Gbagbo est candidat. Pour nous, il est retenu donc nous marquons vraiment le coup pour lui dire que nous sommes avec lui. Il n'y a pas de temps à perdre, vu que l'élection a lieu dans quelques mois. 𝗗𝗮𝗻𝘀 𝗹𝗲 𝗰𝗮𝗱𝗿𝗲 𝗱𝗲 𝗰𝗲𝘁𝘁𝗲 𝗖𝗼𝗻𝘃𝗲𝗻𝘁𝗶𝗼𝗻, 𝗰'𝗲𝘀𝘁 𝘃𝗿𝗮𝗶 𝗾𝘂𝗲 𝘃𝗼𝘂𝘀 ê𝘁𝗲𝘀 𝗹𝗮 𝗽𝗿é𝘀𝗶𝗱𝗲𝗻𝘁𝗲, 𝗺𝗮𝗶𝘀 𝘆-𝗮-𝘁-𝗶𝗹 𝘂𝗻 𝗰𝗼𝗺𝗶𝘁é 𝗱'𝗼𝗿𝗴𝗮𝗻𝗶𝘀𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗾𝘂𝗶 𝗲𝘀𝘁 𝗺𝗶𝘀 𝗲𝗻 𝗽𝗹𝗮𝗰𝗲? Oui, il y a un comité d'organisation qui est mis en place. En matière d'organisation, nous avons déjà des personnes qui ont été nommées et qui existent déjà. A travers des commissions qui ont été mises en place. C'est avec ces personnes que nous travaillons. Et puis, on élargit un peu le champ, parce qu'il y a le transport, la sécurité, l'accueil etc. Donc, le parti a institutionnalisé l'organisation de nos manifestations. Et c'est Ousmane Sy Savané qui est le président du comité d'organisation. Maintenant par rapport à la configuration et à l'événement lui-même, nous pouvons élargir. Sinon tout est déjà prêt. 𝗔𝘂 𝗻𝗶𝘃𝗲𝗮𝘂 𝗱𝗲𝘀 𝗽𝗿é𝗽𝗮𝗿𝗮𝘁𝗶𝗳𝘀, 𝘃𝗼𝘂𝘀 ê𝘁𝗲𝘀 𝗮̀ 𝗾𝘂𝗲𝗹 𝗻𝗶𝘃𝗲𝗮𝘂 ? L'événement aura lieu à l'Hôtel Ivoire. Donc la première étape était de trouver une salle. Nous avons choisi le Palais des congrès. Maintenant que c'est fait, il faut rapidement choisir les quotas par Fédération selon nos textes. Une fois que ces quotas-là sont sus, il y a le budget à mobiliser. Donc les réunions ont commencé à se tenir pour l'effectivité de l'organisation pratique de l'événement. Deux ou trois par semaine, nous tenons des réunions pour nous accorder. 𝗘𝘀𝘁-𝗰𝗲 𝗾𝘂𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝗺𝗶𝗹𝗶𝘁𝗮𝗻𝘁𝘀 𝗾𝘂𝗶 𝗻𝗲 𝘀𝗼𝗻𝘁 𝗽𝗮𝘀 𝗺𝗲𝗺𝗯𝗿𝗲𝘀 𝘀𝘁𝗮𝘁𝘂𝘁𝗮𝗶𝗿𝗲𝘀, 𝗽𝗲𝘂𝘃𝗲𝗻𝘁 𝘃𝗲𝗻𝗶𝗿 à 𝗰𝗲𝘁𝘁𝗲 𝗖𝗼𝗻𝘃𝗲𝗻𝘁𝗶𝗼𝗻, 𝘃𝘂 𝗾𝘂'𝗶𝗹 𝘀'𝗮𝗴𝗶𝘁 𝘁𝗼𝘂𝘁 𝗱𝗲 𝗺ê𝗺𝗲 𝗱𝗲 𝗟𝗮𝘂𝗿𝗲𝗻𝘁 𝗚𝗯𝗮𝗴𝗯𝗼 ? 𝗔𝘃𝗲𝘇-𝘃𝗼𝘂𝘀 𝗽𝗿𝗶𝘀 𝗱𝗲𝘀 𝗱𝗶𝘀𝗽𝗼𝘀𝗶𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 𝗽𝗮𝗿𝘁𝗶𝗰𝘂𝗹𝗶è𝗿𝗲𝘀 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗲𝘂𝘅? Si, si, avec le Président Laurent Gbagbo, il faut toujours prendre des dispositions supplémentaires, vu le monde qu'il draine à chacune de ses sorties. Parce que nos militants veulent le voir et participer à tout ce qu'il fait. Quand on dit Laurent Gbagbo, il y a toujours une grande mobilisation automatique. C'est sûr que les gens viendront massivement ce jour-là. Notamment dans l'après-midi avec l'investiture, qui est pour nous, une grande fête. L'esplanade, les rues autour seront évidemment bondées de monde. Donc des dispositions ont été prises pour recevoir tout le monde. 𝗟𝗲 𝗣𝗿é𝘀𝗶𝗱𝗲𝗻𝘁 𝗚𝗯𝗮𝗴𝗯𝗼 𝘀𝗲𝗿𝗮-𝘁-𝗶𝗹 𝗽𝗿é𝘀𝗲𝗻𝘁 à 𝗰𝗲𝘁𝘁𝗲 𝗰é𝗿é𝗺𝗼𝗻𝗶𝗲 ? Oui, le Président Laurent Gbagbo sera à cette Convention. Mais, il viendra dans l'après-midi pour qu'on lui rende compte des décisions que nous avons prises le matin. On lui fera un rapport et on va entamer la partie de son investiture. 𝗗𝗲𝘀 𝗽𝗮𝗿𝘁𝗶𝘀 𝗽𝗼𝗹𝗶𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀 𝗮𝗹𝗹𝗶é𝘀 𝗼𝘂 𝗳𝗿è𝗿𝗲𝘀 𝘀𝗼𝗻𝘁-𝗶𝗹𝘀 𝗶𝗻𝘃𝗶𝘁é𝘀 à 𝗰𝗲𝘁𝘁𝗲 𝗖𝗼𝗻𝘃𝗲𝗻𝘁𝗶𝗼𝗻 ? Oui, nous avons des partis politiques qui sont invités. Nous avons également des invités qui viennent de l'extérieur. Il y a par ailleurs des ambassades qui sont invitées. Tout ce monde-là viendra dans l'après-midi pour l'investiture. 𝗟𝗲 𝗥𝗵𝗱𝗽 𝗲𝘀𝘁-𝗶𝗹 𝗮𝘂𝘀𝘀𝗶 𝗶𝗻𝘃𝗶𝘁é 𝗰𝗲𝘁𝘁𝗲 𝗰𝗼𝗻𝘃𝗲𝗻𝘁𝗶𝗼𝗻 ? Bien sûr, il fait partie de la Côte d'Ivoire. Il est invité comme tous les autres partis à cette Convention. Nous serons très heureux d'accueillir leurs représentants dans la salle. 𝗡'𝗲𝘀𝘁-𝗰𝗲 𝗽𝗮𝘀 𝗲𝗻 𝘃𝗮𝗶𝗻 𝗾𝘂𝗲 𝘃𝗼𝘂𝘀 𝗼𝗿𝗴𝗮𝗻𝗶𝘀𝗲𝘇 𝗰𝗲𝘁𝘁𝗲 𝗖𝗼𝗻𝘃𝗲𝗻𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗱𝗲́𝘀𝗶𝗴𝗻𝗲𝗿 𝗼𝗳𝗳𝗶𝗰𝗶𝗲𝗹𝗹𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝘂𝗻 𝗰𝗮𝗻𝗱𝗶𝗱𝗮𝘁 𝗾𝘂𝗶 𝗻'𝗲𝘀𝘁 𝗽𝗮𝘀 𝗲𝗻𝗰𝗼𝗿𝗲 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗮 𝗹𝗶𝘀𝘁𝗲 𝗲́𝗹𝗲𝗰𝘁𝗼𝗿𝗮𝗹𝗲 ? Aujourd'hui, lorsqu'on regarde les émissions à la télévision, on lit les journaux, Laurent Gbagbo c'est quand même un Ivoirien. Il a été Président de la République de Côte d'Ivoire. Il est connu. On ne peut pas lui refuser sa citoyenneté. Je dirai que c'est un crime de lèse-majesté, ce n'est pas possible. Il n'y a pas de problème particulier à ce niveau. Comme le dit le Président Laurent Gbagbo, c'est un acte administratif. Donc, ils vont le remettre sur la liste électorale. Nous sommes confiants que ça se fera. Au plan juridique, tout a été démontré qu'il n'a jamais braqué la Bceao. En plus, nous sommes des personnes de dialogue. La Direction du parti a sollicité une rencontre avec le Premier ministre dans le cadre du dialogue politique. Nous attendons qu'on nous appelle pour aller à la discussion. Donc, nous n'avons vraiment pas d'appréhensions. Chaque fois qu'un obstacle se présentera, nous ferons face. Nous sommes là pour que les choses se passent dans la paix. Dans ce pays, il faut que les élections soient une routine. Et que ça rentre dans la normalité. Aller voter, demande des pièces d'identité, une carte d’électeur, choisir son candidat et mettre son bulletin dans l'urne. Ensuite on attend les résultats. Dans un pays qui se dit démocratique, il n'y a pas de raisons qu'eux-mêmes provoquent des obstacles. Dans ce cas, que veulent-ils alors ? Passerons-nous notre vie dans ces violences verbales et physiques ? La Côte d'Ivoire doit aller de l'avant. La question est posée à ceux qui sont au pouvoir. A notre niveau, nous sommes des hommes de paix et de dialogue. Nous n'avons aucun problème, nous voulons aller aux élections de façon apaisée, avec notre candidat Laurent Gbagbo. Nous voulons que la page des crises se tourne. Si vous regardez le comportement du Président Laurent Gbagbo, il mène une bataille selon les règles démocratiques. Parce que nous sommes des gens civilisés. En face, il faut qu'ils nous démontrent qu'ils sont des démocrates, qu'ils veulent la paix. Nous les attendons sur ce point. 𝗤𝘂𝗲𝗹 𝗺𝗲𝘀𝘀𝗮𝗴𝗲 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝘁𝗼𝘂𝘀 𝗰𝗲𝘂𝘅 𝗾𝘂𝗶 𝘀𝗲𝗿𝗼𝗻𝘁 𝗽𝗿𝗲́𝘀𝗲𝗻𝘁𝘀 𝗮̀ 𝗰𝗲𝘁𝘁𝗲 𝗖𝗼𝗻𝘃𝗲𝗻𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗲𝘁 𝗺𝗲̂𝗺𝗲 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗰𝗲𝘂𝘅 𝗾𝘂𝗶 𝘀𝗲𝗿𝗼𝗻𝘁 𝗮𝗯𝘀𝗲𝗻𝘁𝘀 ? Je peux dire que c'est un grand moment de la vie de notre parti. Le Président Laurent Gbagbo, a été emprisonné, il a été libéré, il est revenu en Côte d'Ivoire, il a créé un nouveau parti. Et chaque fois qu'il a fait face à des obstacles, il a toujours su les surmonter dans la paix. Donc, nous sommes dans la marche logique d'un parti politique. Que les camarades se mobilisent et viennent à cette grande fête. Qu'ils viennent vivre l'événement et qu'après, on continue tranquillement notre marche vers la prise du pouvoir en 2025. C’est cela notre objectif principal.